Présentation
Les 4 Accords toltèques, livre de Don Miguel Ruiz publié en 1997, s’est vendu à plus de quatre millions d’exemplaires. C’est un best-seller de la littérature sur le développement personnel.
Depuis 2010, l’auteur propose de passer un cinquième accord pour gagner en liberté et efficacité.
L’intérêt des accords toltèques
• Utiliser une méthode simple – mais pas simpliste – pour décrypter et améliorer les rela- tions qui nous lient aux autres et à nous-mêmes.
• Mieux se connaître et réduire les sources de stress.
• Allier performance et sérénité dans ses interactions professionnelles, en développant sa confiance en soi et le respect de l’autre.
• Développer les conditions propices à l’émergence d’un collectif et d’un esprit de coopération.
Pour l’utiliser
Voici les cinq accords toltèques :
1. « Que votre parole soit impeccable. » Il s’agit de veiller au fond comme à la forme de notre communication et à parler « vrai, utile et bon » en toutes circonstances. Cette vigi- lance s’applique également à soi-même, dans la manière dont on parle de soi ou dans ce qu’on pense de soi.
2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle. » La parole ou l’action d’au- trui sont des projections de sa représentation du monde et non de la réalité. Il n’est donc pas opportun de les prendre personnellement.
3. « Ne faites pas de supposition. » Cet accord invite à vérifier toutes ses suppositions sans les prendre pour des vérités absolues, à oser demander des précisions quand on a le moindre doute, et à être clair dans ses propres demandes.
4. « Faites toujours de votre mieux. » Quelle que soit la situation, l’idée est de faire « sim- plement » de son mieux, sachant que le niveau de « mieux » change d’instant en instant. Il s’agit d’ajuster ses actions à son niveau d’énergie.
5. « Soyez sceptique mais apprenez à écouter. » Il conseille d’utiliser la puissance du doute en encourageant à prendre du recul, à ne pas prendre tout pour argent comp- tant, et à savoir s’approprier le point de vue de l’autre, en acceptant les paradoxes de la complexité.
Un exemple d’application :
Sophie Ronceray, coach de managers et dirigeants, utilise régulièrement cet outil.
Dernièrement elle a accompagné un directeur des ventes. L’un de ses commerciaux a vu ses résultats chuter brusquement et vivait mal cette situation.
Voici comment ce directeur a appliqué ces accords :
1. Il a cessé de citer l’exemple de ce collaborateur lors de ses réunions d’équipe, pour illus- trer ce que, selon lui, « il ne faut surtout pas faire ». Il ne dénigre désormais plus personne, améliorant ainsi l’impact de sa communication.
2. Il s’est rendu compte que les mauvais résultats de ce collaborateur n’avaient pas pour objectif principal de lui nuire en remettant en question son style de management, mais étaient bien la conséquence d’une problématique personnelle de son commercial…
3. … et il a pris l’initiative de l’interroger simplement sur ce qui était en train de se passer pour lui.
4. Il s’est aperçu qu’il perdait beaucoup d’énergie à lutter contre cet état de fait. Il a donc pris la décision d’accepter cette situation, et a invité son collaborateur à faire de même, et à continuer à faire de son mieux, lui indiquant que les résultats suivraient.
5. Avant de prendre une décision pour gérer une situation complexe, et malgré la pression et les enjeux de son activité, il s’applique à faire appel à son esprit critique et à son sens de l’écoute pour réagir plus en amont, dès qu’il constate des signaux d’alerte.
Les pièges à éviter
–Chercher à appliquer les cinq accords simultanément et systématiquement au début, en oubliant de simplement « faire de son mieux ».
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